Inventaires ethnobotaniques

Inventaires ethnobotaniques : illustrationInventaires ethnobotaniques

Réalisation d’inventaires ethnobotaniques. Jardins public, jardins botaniques, parcelles privées, entreprises…

Un inventaire ethnobotanique d’un jardin public consiste à répertorier et à analyser les plantes présentes, tout en explorant leurs usages, significations et relations avec les cultures humaines. Cet exercice, à la croisée de la botanique et des sciences humaines, permet de mettre en lumière la richesse écologique et culturelle d’un espace vert.

Étapes des inventaires ethnobotaniques

  1. Identification des espèces : Chaque plante est identifiée (nom scientifique, vernaculaire, famille). Cette étape implique souvent des observations sur le terrain, accompagnées de recherches en herbiers ou bases de données.
  2. Documentation ethnobotanique : Pour chaque espèce, les usages traditionnels ou contemporains sont étudiés : alimentation, médecine, artisanat, symbolique culturelle ou cultuelle. Par exemple, une haie de noisetiers peut évoquer son bois utilisé pour des paniers, ses fruits consommés ou sa place dans des croyances locales.
  3. Interactions écologiques : L’étude intègre aussi les liens entre les plantes, les pollinisateurs, les sols et les humains, renforçant la compréhension des écosystèmes urbains.

Objectifs des inventaires ethnobotaniques

  1. Valorisation du patrimoine naturel et culturel : En identifiant des plantes aux usages oubliés, l’inventaire contribue à sensibiliser les visiteurs à l’importance de la biodiversité.
  2. Conservation des savoirs locaux : Les connaissances sur les plantes et leurs usages, souvent issues de traditions orales, risquent de disparaître. L’inventaire constitue donc une archive précieuse.
  3. Médiation et pédagogie : Ce travail peut inspirer des panneaux informatifs ou des ateliers éducatifs, rendant le jardin attractif et enrichissant.

Bénéfices

Un tel inventaire transforme un jardin public en un espace vivant où nature, histoire et cultures se rencontrent. Il favorise une meilleure connexion des citadins avec leur environnement, encourageant respect et protection de la biodiversité. Au-delà du cadre scientifique, il propose une immersion dans le patrimoine végétal, un témoignage de l’interdépendance entre humains et plantes.

Les inventaires s’accompagnent de la rédaction et la recherche documentaire des textes, de dessins, et de photographies. Les usages des plantes et arbres sont décrits. L’histoire des jardins peut être recherchée en fonction des données disponibles. Achat éventuel de droits de reproduction. Travail en collaboration avec des dessinateurs naturalistes.

Aide à la mise en place d’un sentier d’interprétation, aide à la détermination des thématiques, maquettes informatiques pour sentiers botaniques.

Logiciels utilisés pour les maquettes : Adobe Photoshop ©, Illustrator©, Fireworks©, et Indesign©.

Les photos utilisées proviennent de notre photothèque ou sont achetées.

Les inventaires sont effectués par Vincent Blondel et un réseau de botanistes ressource en fonction des spécialités de chacun.

 

Inventaire ethnobotanique : Acacia dealbataExemple de réalisation – Inventaires ethnobotaniques des jardins botaniques de la ville d’Hyères.

Parc Olbius Riquier, Jardin Castel Sainte Claire, Parc Saint Bernard. L’inventaire s’est déroulé sur une année.

Chaque jardin a été découpé en parcelles numérotées et facilement identifiables sur plan et sur le terrain.

1803 espèces, sous espèces et cultivar de plantes ont été répertoriées. Pour chacune ont été précisé :

Nom de genre, Nom d’espèce, Sous espèce/variété, Auteur, Famille, Localisation (numéro de parcelle), Nom vernaculaire, Origine, Période de floraison, Couleur de la floraison, Note ethnobotanique.

Ces informations exploitables par les gestionnaires pourront permettre d’ installer des parcours en fonction des thématiques : pays d’origine des plantes (cette semaine l’Australie est à l’honneur par exemple), usages des plantes (à l’occasion des rendez-vous aux jardins  – connaissance des plantes médicinales par exemple), en fonction des couleurs de floraison ou en fonction des fragrances.

Plusieurs itinéraires peuvent être crées avec des couleurs différentes, en fonction de la saison. Les jardiniers peuvent s’appuyer sur les périodes de floraison pour avoir de superbes plantes tout au long de l’année. Si cela semble facile dans les jardins méditerranéens, il est possible dans les jardins plus au nord de jouer sur les couleurs des écorces ou des feuilles si les fleurs ne sont pas présentes.